La Conférence des Oiseaux

La Conférence des Oiseaux , par le groupe SAOUTA (performance danse/musique du monde)
Samedi 7 mars à 19h30

3 musiciens & 2 danseuses, pour voyager aux confins de l’imaginaire, sur les rives de l’Orient.

Au-delà d’une performance, « La Conférence des Oiseaux », basée sur le récit Mantiq at-Tayr, écrit au XIIe siècle par le poète soufi Farîd Od-dîn ‘Attâr, constitue un rituel libératoire. Les danseurs et les musiciens proposent ici une lecture contemporaine de ce conte initiatique.

saouta

Les danseuses Manuela Fiori Schneider et Célia Rorive engagent ici des corps collectifs et musicaux. Elles se sont appropriées certains mouvements de danse soufie pour créer d’autres perceptions que celles attendues d’un danseur contemporain, pour partager un point de vue, une musique, une façon de vivre, un rituel.

Ces chorégraphies sont mises en musique par Saouta :

Saouta (sax, oud, tabla) voyage à travers un répertoire de compositions originales qui s’inspire de diverses traditions musicales. Avec sa grande part d’improvisation et de liberté musicale, la musique du trio reste intimement liée au jazz.

Un oud, des tablas, un saxophone soprano : les trois voix s’entrecroisent. Elles parlent au travers de leurs intonations et de leurs couleurs différentes. L’univers du trio, fruit d’un imaginaire nourri de musiques celtique, arabe, indienne et de jazz, est une ode aux voyages, à l’instant, au souffle qui passe.

L’histoire :

Le récit de ‘Attâr livre l’histoire de tous les oiseaux du monde, qui se rassemblent pour partir à la recherche de leur dieu, le Sîmorgh. Pour y parvenir, les oiseaux vont devoir traverser de nombreuses étapes confrontantes, en survolant sept vallées successives (celle du Désir, de l’Amour, de la Connaissance, de la Plénitude, de l’Unicité, de la Perplexité et de l’Anéantissement), symbole chacune d’une étape spirituelle dans l’initiation de l’âme humaine.
Des milliers d’oiseaux partent en quête de Sîmorgh. Presque tous meurent ou abandonnent en chemin. Seuls trente arrivent au but – sî morgh signifie « trente oiseaux ». A travers ce jeu de mots (sî morgh, Sîmorgh), ‘Attâr nous signifie que les sept vallées ne sont que les étapes d’un cheminement intérieur. Les oiseaux se rendent compte qu’ils ont voyagé en eux-mêmes, vers eux mêmes. 
Avec : Manuela Fiori Schneider (danse), Célia Rorive (danse), Akram Ben Romdhane (oud), Damien Brassart (saxophone soprano), Bernard Flament (tablas)
P.A.F. : 15 € / 10 € pour les membres